Bergeracois
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Bergeracois

Caractéristiques

Appelations :

Bergerac

Terroir :

Bergeracois

La naissance du vignoble de Bergerac se confond avec l'avènement de la civilisation gallo-romaine. Le cépage de ces premières plantations s'appelait "Biturica", nom rappelant celui de la tribu qui introduisit sa culture, les "Bituriges Vivisques". C'est le grand ancêtre de notre actuel Cabernet, cultivé pour sa résistance aux intempéries, son rendement, sa capacité de bonification au fil des années. Les premiers documents attestant de l'importance et de la localisation du vignoble datent du XIIIème siècle. Ils montrent que ce furent d'abord les abbayes puis les seigneuries qui possédèrent les principales pièces de vignes. S'étendant sur la rive droite de la Dordogne, dans un rayon de 10 à 15 kilomètres autour de Bergerac, puis dans la région de Montravel, la Vinée de Bergerac franchira bientôt la rivière pour s'étendre vers le sud.

En janvier 1255, le Maire, les Chevaliers et toute la communauté de Bergerac se soumettent au roi Henri III d'Angleterre. Du coup, Henri III érige Bergerac en juridiction autonome. Les bourgeois obtiennent ainsi le droit de libre circulation de leurs vins jusqu'à l'embouchure de la Gironde.

Les Libournais et les Bordelais n'eurent de cesse que de combattre ce privilège exorbitant à leurs yeux en taxant par péages successifs sur le fleuve, ces vins rendus ainsi moins concurrentiels ! Pourtant, jusqu'à la fin de la guerre de Cent Ans, Bergerac entretint un commerce florissant avec l'Angleterre et les marchés du nord de l'Europe.

La révocation de l'Edit de Nantes ainsi que l'Edit royal de 1776, qui instaure la libre circulation et la libre concurrence des vins, à l'instigation de Turgot, contrôleur général des Finances libéral, favorisèrent le développement du commerce des vins de la région de Bergerac vers la Hollande. Au tout début du XVIIIme siècle, la notion de crus apparut, qu'ils fussent blancs ou rouges. Leur destination privilégiée les fit appeler "marques hollandaises".

Le droit aux appellations d'origine contrôlées bergerac, bergerac sec, côtes de bergerac, côtes de bergerac moelleux fut reconnu par le décret du 11 septembre 1936 aux vins rouges ou blancs qui sont récoltés sur l'ensemble du territoire de l'arrondissement de Bergerac conformément à une aire établie et définie par l'I.N.A.O.

Le vignoble de Bergerac est traversé d'Est en Ouest par la Dordogne et arrosé par bon nombre de ses affluents. Géologiquement, les formations affleurantes de la région sont essentiellement liées au Tertiaire et au Quaternaire. Le vignoble s'étend sur des paysages de coteaux (boulbènes et terreforts calcaires des coteaux de Monbazillac) et de plateaux (plateaux calcaires du tertiaire et graves du quaternaires) largement ensoleillés, sur les deux rives de la Dordogne. La superficie du vignoble bergeracois en production, en 2006, est de 12 800 ha, toutes A.O.C. du Bergeracois confondues, dont 7 500 ha pour les A.O.C. de bergerac rouges et 5 300 ha pour les A.O.C. de bergerac blancs.

Couleurs disponibles

Blanc
82 000 hl/an
Rosé
350 000 hl/an
Rouge
350 000 hl/an

Caractéristiques

Superficie :

1 300 ha

Production :

82 000 hl

Temps de garde :

3 ans

Température de service :

8 à 10°C

Millésimes recommandés :

2005 / 2004 / 2000 / 1999 / 1997

Grandes années :

2001 / 1998
La part croissante du cépage sauvignon dans le vignoble, a favorisé l’épanouissement d’une nouvelle génération de bergerac secs. Généralement peu colorés et brillants, ces vins sont frais, agréablement bouquetés (qui a du bouquet), possédant une attaque nerveuse et une bonne longueur en bouche. Ils se consomment de préférence jeunes et sont charmeurs à l’apéritif, sur les poissons ou les fruits de mer. Produits à partir d’une dominante de cépage sémillon, les vins d’AOC bergerac moelleux sont remarquables de fraîcheur et de rondeur.

Cépage entrant dans la composition de ce vin :

Sous bois, agrumes, épices.

Spécifité des arômes :

Sous bois, agrumes, épices.

Accords de mets :

Ils se dégustent à l’apéritif, sur les poissons en sauce, sur les salades et sur certains fromages, comme le bleu des Causses, ou au dessert. Avec les cuisines asiatique, créole… ils jouent parfaitement leur rôle en créant des alliances mets-vins audacieuses et séduisantes.

Caractéristiques

Superficie :

6 900 ha

Production :

350 000 hl

Temps de garde :

2 ans

Température de service :

8 à 10°C

Millésimes recommandés :

Grandes années :

La production de vins rosés est récente. Issus de saignée, certains bergerac rosés peuvent parfois avoir des robes d’une nuance rosée très profonde évoquant le clairet (rosé bordelais). Quel que soit le style, leurs dénominateurs communs sont un fruit très croquant (framboise, fraise des bois…) et une grande fraîcheur aromatique.

Cépage entrant dans la composition de ce vin :

Framboise, grenadine, violette, cassis, fraise.

Spécifité des arômes :

Framboise, grenadine, violette, cassis, fraise.

Accords de mets :

« Partenaires officiels » des vacances, ce sont les rois de la cuisine estivale, de l’apéritif au dessert : tapas, grillades, terrines de légumes, salades et gratins de fruits. Mais ils prennent en beauté leurs quartiers d’hiver en accompagnant avec esprit les mets épicés (curry, colombo…).

Caractéristiques

Superficie :

6 900 ha

Production :

350 000 hl

Temps de garde :

2 à 5 ans

Température de service :

15 à 16°C

Millésimes recommandés :

2006 / 2003 / 2002 / 1999 / 19998

Grandes années :

2005 / 2004 / 2001 / 2000
Flatteurs au palais, généreux, bouquetés et gouleyants, ils peuvent être consommés jeunes, s’apprécient mieux au bout de 4 ou 5 ans, et peuvent développer une belle générosité au vieillissement. En bouche, ils sont souples et élégants et se présentent sous une belle robe grenat.

Cépage entrant dans la composition de ce vin :

Cassis, groseille, griotte, fraise.

Spécifité des arômes :

Cassis, groseille, griotte, fraise.

Accords de mets :

Ils se marient avec les viandes rouges, les gibiers, les magrets, les confits ou les fromages.